LE PLESSIS BOUCHARD LA VILLE LA PLUS ATTRACTIVE DU VAL-D'OISE
Où se trouvent les villes les plus attractives du Val-d’Oise ? Dans la communauté d’agglomération du Val Parisis, à en croire un classement récent publié par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) du Grand Paris. Cette dernière a passé au crible 278 villes d’Île-de-France (47 dans le département) selon douze critères. Notamment l’accessibilité aux équipements et services, la culture, les sports et la vie associative, l’emploi, les transports, l’environnement, le logement, le niveau de vie ou encore la santé.
Les notes (sur 10) résultent d’entretiens avec des adjoints au maire de villes de la région parisienne responsables du logement et de l’urbanisme, des promoteurs et des investisseurs en patrimoine. Pour la FNAIM, cette nouvelle approche a vocation à observer, à terme, l’impact de l’attractivité des villes sur l’évolution des prix des logements. « Avec le temps, l’observatoire indiquera si l’attractivité d’une ville est corrélée à la valeur de son immobilier… et réciproquement », explique-t-on du côté de la fédération.
Dans le Val-d’Oise, trois villes du Parisis trustent les premières places : Le Plessis-Bouchard décroche la meilleure note avec 7,54 sur 10, suivie de Cormeilles-en-Parisis (7,18) et de Saint-Leu-la-Forêt (7,16). Gonesse ferme la marche avec une note de 3,83. Un classement qui a « forcément ravi » Gérard Lambert-Motte, le maire (LR) du Plessis-Bouchard. « C’est symbolique, mais c’est aussi le fruit d’un travail sur de nombreuses années, se félicite l’élu. On a toujours su concilier habitat, activités et espaces de loisirs. Le Plessis-Bouchard est très recherché pour la qualité de ses écoles, son environnement et son esprit village. Les biens immobiliers sont abordables et partent très vite. »
Le prix moyen des logements s’établit sur Le Plessis-Bouchard à 207 900 €, indique la FNAIM. « Ça fait 40 ans que j’habite ici et je ne me vois nulle part ailleurs », abonde Josiane, une habitante. « Surpris » par le classement, Claude, un autre habitant, loue « la qualité de vie et les nombreux services et activités disponibles, à quelques kilomètres de Paris ».
« Il fait bon vivre à Cormeilles et ce n’est pas moi qui le dis », sourit à son tour Yannick Boëdec, le maire (LR) de la ville. Deuxième du classement, sa ville dispose de plusieurs des critères recherchés par les habitants de banlieue. « Les espaces verts, les équipements publics nombreux, un taux de délinquance bas pour une ville de cette strate, des transports qui se développent et une bonne fiscalité, résume l’édile. Beaucoup de gens qui s’installent en ville viennent des Hauts-de-Seine et des Yvelines. »